Il flotte comme une odeur de fin de règne au gouvernement. Rien ne nous sera épargné avant son départ ! La campagne de prévention contre le SIDA qui inonde l’espace public n’affiche en vérité aucune sollicitude pour les homosexuels ou qui que ce soit susceptible d’être exposé à la maladie. Elle n’est qu’un prétexte pour l’habituelle propagande LGBT communautariste dont l’objectif est d’occuper le plus possible l’espace public. Déclinée en plusieurs affiches, la ministre aurait voulu y voir des couples hétérosexuels, selon l’association AIDES qui a insisté pour qu’elle reste centrée sur l’homosexualité. La lutte contre les maladies a bon dos…

Se faisant le porte-voix du lobby LGBT sans discernement, le ministère malmène, avec les deniers publics,  nos enfants ! Rappelons que l’enfance est une période éminemment sensible et que tout apprentissage doit se faire dans la confiance et le respect de ce que le chaque petit sujet peut comprendre, sans ambiguïté ni mensonge. Sur la sexualité, quelle qu’elle soit, il s’agit de ne pas lui imposer des questions et des interrogations s’il n’est pas encore disposé à se les poser. Il y aurait, par ailleurs, beaucoup à dire sur le fait de réduire les personnes homosexuelles à la condition d’homo festivus compulsifs et inconséquents. A se demander si, sous le prétexte de la prévention sanitaire, on ne nous monte pas en définitive une campagne homophobe contre l’homophobie…

Au Cercle Fraternité, nous œuvrons pour une société fraternelle, non communautarisée, dans laquelle les personnes sont reconnues pour ce qu’elles sont et non ce qu’elles font. Nous œuvrons pour qu’une société décente puisse émerger, où l’enfant est respecté.
Les campagnes contre les MST sont bien évidemment un enjeu de politique publique et de promotion de la santé. Il convient donc de les penser avec des objectifs réels, sans utiliser des individus, sans fracturer la société, sans manipuler et finalement manquer sa cible. Presse, clips télé à heures ciblées, discothèques, les lieux ne manquaient pas pour faire de la vraie prévention.
Encore eût-il fallu réellement vouloir en faire.