Le 18 octobre 2016, le sénateur Jean-Pierre Godefroy, membre du groupe socialiste, a déposé une proposition de loi relative à l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de femmes.
Actuellement, l’art L2141-2 du Code de la Santé Publique autorise le recours à la PMA aux couples homme/femme uniquement dans un but thérapeutique (infertilité ou maladie).
Jean-Pierre Godefroy souhaite dévoyer un dispositif prévu comme solution à des accidents de la nature pour répondre à l’exigence de « droit à l’enfant » de personnes qui refusent la différence sexuelle. Derrière la notion d’ « infertilité sociale », il veut institutionnaliser la production d’enfants privés de pères dès leur conception par des adultes soucieux de leur propre désir et non du bien être des enfants.
Supprimer la condition de l’altérité homme/femme du couple pour concevoir un enfant c’est consacrer le droit à l’enfant à n’importe quel prix. Comme attendu, dans le sillage de la loi du Mariage Pour Tous, le législateur ouvre le droit à la PMA pour les couples homosexuels et institue de fait un « droit A l’enfant » à revers des « droits DE l’enfant ».
Le Cercle Fraternité veut rappeler que le mariage a pour vocation d’accueillir des enfants dans un cadre stable et permettant leur épanouissement. Les parcours douloureux ne doivent pas faire oublier cette mission première. En aucun cas l’Etat ne peut instituer des familles qui dès leur origine blesseraient les racines naturelles de l’enfant en lui refusant le droit d’avoir un père et une mère.
C’est pourquoi le Front National s’oppose fermement à l’autorisation de recours à la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels. Ce qui implique l’abrogation de la Loi du Mariage pour Tous que sa candidate Marine Le Pen, en toute cohérence, a inscrite dans son programme présidentiel.